Violette Jacquet-Silberstein

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Violette Silberstein est née le 9 novembre 1925, à Petrosani, en Roumanie, dans une famille de juives hongroise. A l'âge de 3 ans, elle arrive en France, elle et sa famille s'installent à Boulogne-sur-Mer puis au Havre. Son père est tailleur. Tous trois vivent dans la même pièce. A 14 ans, ils partent à Paris, puis à Lille chez un oncle.

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Le 1er juillet 1943, elle et ses parents sont arrêtés par la Gestapo à la suite d'une dénonciation. Ils aboutissent au camp de regroupement de Malines, le Dancy belge. Le 31 juillet 1943, ils sont déportés vers Auschwitz.

Dès leur arrivée, elle et ses parents sont séparés, elle ne les reverra plus. Dès l'arrivés des parents ils sont immédiatement assassinées.

Elle échappe à l'extermination après avoir été recrutée comme violoniste dans l'orchestre des femmes d’Auschwitz. Cet orchestre composé d'une quarantaine de femmes jouait chaque jour lors du départ et du retour des juifs en kommandos de travail et les dimanches après-midi pour les officiers SS du camp.

Après la guerre, Violette Jacquet-Silberstein réside à l'institution nationale des invalides (INI). Elle y décède à l'age de 88 ans, le 28 janvier 2014.

Elle a écrit un livre qui s'appelle : les sanglots longs des violons de la mort, récit autobiographie pour les enfants.

Elle aimait dire que la musique lui avait «sauvé la vie».

La musique lui a permis de traverser la nuit concentrationnaire et de jouir de près de sept décennies de bonheur. Le son de la radio, ou celui de la chaîne Mezzo, l'accompagnait continuellement, dans la chambre de l'institution des invalides qu'elle avait intégrée en 2009. Violette Jacquet-Silberstein, ancienne violoniste de l'orchestre des femmes du camp d'Auschwitz-Birkenau, est morte dans son lit d'un arrêt cardiaque.

Violette éprouvait du plaisir à jouer de la musique même si cela lui rappelait l’horreur quotidienne du camp de concentration.